Parallèlement, en 2012, la ville de Bordeaux ouvrait ses données au grand public. Comment ces deux éléments sont-ils liés ? Est-ce que l’Open Data a permis d’apporter une plus-value en termes de confort et de qualité de vie à ses habitants ? Qu’est-ce que le guide le plus connu au monde, a-t-il bien voulu mettre en avant dans cette nomination et comment cela se recoupe-t-il avec la volonté de la cité girondine de se réinventer en libérant ses données ?
Une ville au patrimoine historique et architectural exceptionnel
Le 28 juin 2007 à Christchurch en Nouvelle-Zélande, l’Unesco inscrivait Bordeaux, sur la liste du patrimoine mondial protégé. Le jury de l’organisation internationale primait alors un « ensemble urbain exceptionnel » d’un périmètre de 1 810 hectares. Cette nomination était une première dans l’histoire des distinctions remises par la Commission du patrimoine mondial de l’Unesco.
Protégé par l’Unesco depuis 2007, la cité girondine et son patrimoine architectural ont donc depuis cette époque une côte importante en France, mais aussi et surtout à l’étranger. Ce patrimoine est aussi le fruit d’une histoire, celle d’une ville qui représentait au XVIIIe siècle, l’une des plus grandes places commerciales européennes. Bien sûr le vin était une des denrées locales qui s’exportait le plus hors des frontières, mais la ville était aussi un point d’entrée dans la métropole pour les colonies françaises. De plus, Bordeaux était alors aussi et surtout un point de sortie. Spécialiste dans l’importation de marchandises provenant d’Europe du nord, le port bordelais réexpédiait toutes ces marchandises vers les colonies françaises.
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