Déjà défendu par beaucoup d’associations et collectifs, comme étant le moyen de mobilité le plus durable, le vélo s’est imposé en cette période de post-confinement. Aménagements de pistes cyclables éphémères et ateliers de réparation vélo pris d’assaut, la bicyclette s’est démarquée, devenant une mobilité incontournable.
Mais quelles sont les raisons de ce regain d’intérêt massif ? Comment les villes se sont-elles adaptées ? Alors que le vélo s’impose comme une solution durable du post-confinement, cette nouvelle vision réussira-t-elle à se pérenniser ?
Le vélo, un geste barrière
Les nouveaux enjeux induits par la crise sanitaire du Covid19 mettent en lumière les atouts de la pratique du vélo. Garante d’une distanciation physique, la bicyclette devient une alternative alléchante à l’utilisation des transports en commun. Dès les premiers jours de déconfinement, les images des rames de métro de la ligne 13 parisienne ont envahi les réseaux sociaux venant confirmer que sans mesures destinées à réduire le phénomène des heures de pointes et l’utilisation de mobilités alternatives, la distanciation physique imposée pour lutter contre la propagation du virus sera compromise, voire impossible.
Une situation anticipée très tôt par les usagers. Avant même le déconfinement, un sondage en ligne commandé par l’entreprise de réparation de vélos et de trottinettes électriques Cyclofix affirmait que 12,1 % des personnes interrogées préféraient en période de déconfinement l’utilisation du vélo, contre 7,7 % avant la crise sanitaire.
Pour se protéger du coronavirus, certains citadins pédalent. Photo Victor He via Unsplash
Les avantages d’une pratique du vélo ne sont plus à prouver : réduction de la pollution de l’air engendrée par les circulations automobiles, atouts pour la santé grâce à l’activité sportive, faible coûts pour le budget des ménages et indépendance énergétique. Présentée comme un geste barrière permettant la distanciation physique, la bicyclette s’affirme en tant que rempart contre l’utilisation massive de la voiture. Elle propose une voie alternative à l’autosolisme, c’est-à-dire le fait de prendre seul son véhicule.
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Photo de couverture Blubel via Unsplash