Après un tarissement de la médiatisation de la recherche sur l’espace, la conquête spatiale, accompagnée par une communication facilitée, ré-intéresse le grand public. Par le biais de la vidéo et la diffusion sur les réseaux sociaux, Thomas Pasquet a réussi le pari de créer un lien entre les terriens et les voyageurs de l’espace. De son côté, Elon Musk propulse la conquête spatiale par la création de la société SpaceX et ses coups de pubs, comme la voiture Tesla envoyée dans l’espace attire l’attention. Cette communication accentuée et la fascination du public pour les nouvelles missions partant à la visite de notre système solaire, mettent en avant des recherches toujours plus ambitieuses telles que la colonisation de Mars, le tourisme spatial ou la vie extraterrestre. Parmi ces missions, quelle place tient plus spécifiquement les projets de villes sur d’autres planètes ?



Le Robot Curiosity, éclaireuse sur la planète Mars et Mascot, frère de Philae envoyé sur l’astéroïde Ryugu cet été 2018 pour poursuivre la mission de recherche – The Atlantic et Presse Citron

L’être humain, principal obstacle à la conquête de l’univers

Aujourd’hui, les limites physiques et humaines sont les principaux freins qui retardent la conquête spatiale. Les limites techniques sont encore bien présentes mais subsistent surtout lorsqu’il est question de sauvegarder un être humain en bonne santé dans un habitacle destiné à voyager sur de longues distances. Ainsi, les avancées technologiques sont suffisantes pour explorer l’espace mais sans voyageur à bord. En effet, plusieurs missions ont déjà permis d’envoyer des robots à des distances très grandes dans l’espace comme le robot Curiosity qui a atterri sur Mars en 2012 et qui continue aujourd’hui de transmettre de précieuses données scientifiques. Quant à elle, la mission Rosetta a permis à l’atterrisseur Philae de se poser sur une comète à 510 millions de km de la terre ou encore la sonde Voyager qui a franchi en 2013 les limites de notre système solaire devenant l’objet humain ayant voyagé le plus loin de la Terre !

Mais si on remplace un robot par un être humain, c’est une tout autre affaire. L’espace reste un environnement très hostile encore méconnu, où 6 mois de voyage équivalent à un rétrécissement de la vie de 10 ans pour un être humain. Les défis à surmonter pour protéger un humain des risques spatiaux sont encore trop importants. Parmi ces dangers, les rayons gammas sont des obstacles de taille puisqu’il n’existe aucun matériau connu à ce jour pour nous en protéger. Les prochaines découvertes reposent donc sur les robots, alternatives efficaces à la découverte de l’environnement de notre système solaire, de notre galaxie et de lieux potentiellement moins hostiles à l’être humain.

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Photo de couverture : Modélisation d’habitations lunaires – Foster+Partners