La ville inclusive est avant tout une ville confortable
La loi du 11 Février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, complétée par l’ordonnance du 26 Septembre 2014, définit un cadre juridique à cette notion d’accessibilité. Ce dispositif législatif impose de nouvelles normes réglementaires, certes nécessaires, mais qui s’accumulent sans être respectées par les communes françaises. La ville inclusive n’est toutefois pas qu’une question de lois à respecter pour être “en règles”. Il s’agit d’une vision de la ville qui est une affaire collective pour que l’urbanité soit la plus totale, dans son acception la plus large : celle de la politesse de la ville à l’égard de ses habitants, celle d’une cité galante et accueillante.
De manière générale, il est de coutume de penser que le manque d’accessibilité est créé par le handicap ou par la perte d’autonomie d’une personne. En réalité, c’est un environnement inadapté qui sera la cause d’une mobilité altérée : des pavés déchaussés, des terrasses encombrantes… Il n’y a donc de handicap que lorsque les aménagements provoquent une situation handicapante.
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