Les espaces en retrait de l’effervescence urbaine et du mouvement incessant des rues, offrant une atmosphère plus intime et préservée, font également recette. Que révèle alors cet espace à l’interface entre la rue, publique et élastique, et l’espace immobile des restaurants et des bars ? Quel autre modèle peut nous inspirer ?
Flâner en terrasse, cette habitude française qui prend source à la Belle époque !
La terrasse de café s’ouvre progressivement pour devenir un lieu à la mode, là où boire tranquillement son carburant du matin, un journal à la main. C’est à la fin du XIXème siècle, en pleine Belle Epoque, que cette identité culturelle parisienne prend de l’ampleur. Période de progrès technique, de développement culturel et intellectuel, on prend l’habitude de s’installer en terrasse pour observer le monde en plein basculement. Aussi, on s’y montre, autant que l’on observe les passants.
Les cafés sont alors des lieux qui attirent les intellectuels, artistes et penseurs. Ce qui se confirmera après la Première Guerre Mondiale, durant les années folles, avec l’apogée des grands cafés parisiens de Montparnasse et des Champs-Elysées, qui deviennent alors des institutions reconnues. Avec cette attractivité, le café déborde sur l’espace public, devenant son prolongement, nouant des liens étroits entre la rue et l’intérieur, jouant ainsi avec les frontières entre l’espace public et privé.
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