Le projet du nouveau “Central Park” de Toulouse devra faire revivre cet ancien espace verdoyant, qui était il y a plus de 100 ans un lieu de promenade apprécié. En effet, ce parc a été créé en 1904, mais une première partie a été vendue en 1912, puis, une seconde en 1922 pour faire place à une poudrerie et une centrale hydroélectrique.
L’ancien Parc Toulousain, ©
Actuellement, l’Île du Ramier connaît de fortes problématiques dues aux incohérences du terrain. Avec l’aménagement du nouveau parc, l’espace devra devenir plus cohérent, et regagner en attractivité.
L’Île du Ramier aujourd’hui ©
En 2017, dix propositions ont été dégagées, suite à une première phase de concertation avec les associations. Ces propositions ont mis en avant l’importance de la limitation des voitures sur l’île, mais aussi et surtout la création de ponts et de promenades pour piétons et cyclistes.
Les bâtiments préexistants devront être reconvertis et servir à des activités sportives et à l’expression artistique. Le parc devra par ailleurs devenir un exemple d’écologie urbaine et proposera des lieux de restauration.
Étant donné que certaines parties de l’île appartiennent aujourd’hui à des acteurs privés, la ville de Toulouse se voit contrainte de les racheter. Démarche qui devrait, grâce à son droit de préemption, ne pas traîner en longueur ! Pourtant, les travaux ne commenceront qu’en 2020, après le déménagement du Parc des Expositions, actuellement situé sur l’île.
L’Île du Ramier devra, à long terme, devenir un véritable poumon vert de la Ville rose, qui servira à ses habitants d’espace de détente et de bien-être !
Plan du futur « Central Park » à Toulouse, ©