Muriel Douru, illustratrice engagée

Muriel est illustratrice. Muriel est aussi une citoyenne engagée. Son idée est de combiner ses deux traits de caractère pour pouvoir agir à sa façon. C’est la raison pour laquelle elle a créé une bande dessinée, qui n’est pas seulement destinée aux enfants, mais à tous les lecteurs qui se sentent concernés par les enjeux planétaires, quels qu’ils soient. Dans Chroniques d’une citoyenne engagée, Muriel met en scène son propre personnage dans le but de sensibiliser au mieux les lecteurs qui peuvent s’identifient à elle.

La gamme très large de sujets abordés lui permet en outre de toucher un maximum de personnes. Entre les notions de racisme, de droit des homosexuels, elle y aborde également (entre autres) les questions du changement climatique, de la protection de l’environnement etc. L’illustratrice a déjà créé une quarantaine d’aventures, toutes plus diverses les unes que les autres, mais qui dénoncent toutes avec précision les imperfections de la société.

À l’heure où les appels à l’engagement résonnent aux oreilles des citoyens et des pays du monde entier, la bande dessinée est également une alternative efficace pour véhiculer un message à un éventail plus large de la population.

Nadia et ses sacs à mains écologiques et équitables

Selon Nadia, le sac à main représente l’objet de la grande distribution le moins équitable. C’est également l’accessoire quasi incontournable des femmes d’aujourd’hui. Voilà les deux raisons qui ont poussé la jeune femme a lancer un nouveau marché, qui soit à la fois équitable, éthique, et pratique.

Après avoir passé quelques temps dans la confection de robes de mariées, Nadia modifie sa clientèle cible pour toucher davantage de personnes. Parce qu’en effet, son objectif est de sensibiliser un maximum de monde aux notions de protection animale, et de production locale. Mais son objectif est surtout de démontrer qu’il est possible d’agir de manière à protéger les enjeux environnementaux. Les sacs à main de Nadia sont réalisés en lin, ce qui permet de consommer largement moins d’eau qu’un produit en coton par exemple.

Si la protection de la planète passe notamment par le respect de la nature, des espèces végétales, elle passe également par le respect des espèces animales, dans une démarche entière de conservation de la vie. Le projet de Nadia intègre cette démarche de protection de l’environnement, qui permet d’ailleurs de financer des ONG de protection animale. Mais consciente de son faible impact à l’échelle planétaire, Nadia espère que de telles initiatives continueront de se développer auprès des citoyens pour pouvoir durablement changer le monde !

Auriane Bertrand, le vent sème ses graines autour du monde

Auriane Bertrand est tout juste diplômée d’école de commerce. Pour concilier cette formation avec son vif intérêt pour le domaine de l’agriculture, elle a monté un projet citoyen, entre voyages, découvertes et transmission de savoirs. Le tout dans un objectif de prise de conscience collective à l’échelle de la planète pour aider les fermiers locaux et favoriser les méthodes agricoles durables.

« Seed Tour » est un projet qui devrait durer une année. En mettant de coté son emploi de business developer, Auriane s’engage donc dans une démarche qui devrait permettre d’aider à mieux intégrer les bonnes méthodes pour cultiver durablement. Entre Mexique, Sénégal, Inde, la jeune française a l’ambition de partir à la rencontre des paysans, attachés à leurs terres mais qui sont selon elle encore trop soumis aux exigences des producteurs de semences. Ceux-ci contraignent en effet les paysans à utiliser leurs propres manière de produire.

Le but de Seed Tour est pour Auriane notamment de s’instruire sur les différentes cultures, les différentes méthodes locales. Mais elle a également l’intention d’apporter aux fermiers des connaissances qu’elle a pu emmagasiner, pour faire en sorte de créer un mouvement de retour au bio.

Cette soumission aux grands groupes agricoles est selon Auriane un énorme risque dont le danger est de perdre les techniques locales, biologiques, et donc davantage protectrices de l’environnement. Par ce retour à une agriculture saine et locale, Auriane est persuadée qu’il peut s’agir d’un grand pas vers un environnement plus accueillant. Consciente qu’elle ne peut pas stopper les menaces globales à elle-seule, elle espère en tout cas éveiller les esprits de tous, à travers une agriculture durable.

Ces trois exemples de citoyennes qui s’engagent en faveur de l’environnement démontrent qu’il est possible, à sa manière, d’éveiller les esprits sur des questions qui mettent en péril la pérennité de la planète. Par le biais de l’écriture, de la mode, du voyage ou d’autres méthodes, chacun peut en effet apporter sa pierre à l’édifice. Chacun peut faire sa part du colibri et permettre de créer une dynamique pour la sauvegarde du globe !