Cette année, pour l’édition 2022, trois villes ont le titre de capitale européenne de la culture : Kaunas en Lituanie, Esch-sur-Alzette au Luxembourg et Novi Sad en Serbie. Selon la Commission européenne, leur objectif est de “mettre en valeur la diversité de la richesse culturelle en Europe et les liens qui nous unissent en tant qu’européens.” Être capitale européenne de la culture c’est l’occasion de promouvoir son dynamisme, sa culture et son patrimoine par le biais d’événements, de festivals et de manifestations organisées tout au long de l’année.  Mais c’est aussi l’opportunité, grâce au label, de profiter d’une large couverture médiatique et de fonds monétaires européens alloués par le volet Culture du programme “Europe Créative”. 

Depuis 2009, le processus de candidature prévoit l’élection d’au moins deux villes avec une rotation des États membres de l’Union européenne. Chaque année, nous avons donc une ville d’un “ancien” État membre, une ville d’un “nouveau” État membre et possiblement une troisième ville lauréate issue d’un pays tiers, comme par exemple un pays candidat à intégrer l’UE. 


Pour l’édition 2028, les capitales européennes de la culture auront la nationalité tchèque et française. Depuis la publication de l’appel à candidatures du ministère de la Culture, fin décembre, la course de fond a débuté et plusieurs villes se trouvent sur la ligne de départ : Amiens, Montpellier, Bourges, Rouen, Clermont-Ferrand… Pour se démarquer, chacune d’elles tentent d’attirer des personnalités, des artistes, qui feront pencher la balance pour leur élection. Elles ont jusque début 2023 pour valoriser leur candidature. Arrivés au premier semestre de l’année prochaine quatre villes seront présélectionnées avant que la finaliste ne soit désignée en 2024. Elle aura alors quatre ans et un financement européen de 1,5 millions d’euros pour se préparer dignement au titre. Alors quinze ans après Marseille, quelle sera la prochaine ville française mise en lumière pour sa culture ?