Au cours des dernières années, les concepteurs de projets urbains comme architecturaux n’ont qu’un mot la bouche : végétaliser. L’année dernière encore, la Ville de Paris lançait un appel à projet nommé “Parisculteurs”. L’objectif ? Remettre la végétation au cœur des villes pour améliorer notre qualité de vie et répondre aux défis environnementaux qui s’offrent à nous. En effet, remettre du vert en ville permettrait de réduire la pollution urbaine et de lutter contre le réchauffement climatique.

Une défi d’ordre majeur ! En effet, dans un article récent, la revue américaine Nature Climate Change annonçait une hausse de 8°C à prévoir dans certaines villes d’ici 2100.

Comme chacun d’entre nous a pu l’apprendre à l’école, “par le phénomène de photosynthèse, les végétaux absorbent le dioxyde de carbone pour rejeter de l’oxygène”. Ainsi, la végétalisation des villes pourrait permettre la réduction de leur empreinte écologique. Pour autant, ces projets sont-ils suffisants ? La végétalisation des zones urbaines est-elle une réponse résiliente et durable aux nombreux défis écologiques urbains ? Verdir nos villes suffira-t-il à les “nettoyer” et inverser la tendance ? Si la ville végétalisée constitue une réponse, il semblerait qu’elle ne soit pas une solution en soi.

L’îlot de chaleur urbain : quels risques climatiques urbains ?

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