Par opposition, l’espace public constitue le lieu de la rencontre hors d’une sphère domestique et privée. Par leur caractère démocratique, ils constituent des lieux accessibles par et pour tous, gratuitement. Ce sont des espaces de libre circulation et de médiation qui permettent le développement d’une vie sociale. Michel Lussault, géographe, définit l’espace public comme étant l’« espace vertueux de la citoyenneté, porteur intrinsèquement des vertus de l’échange interpersonnel ». Ainsi, créer des espaces publics, cela signifie créer des espaces de vie et de connexions.
Pourtant, aujourd’hui, les actualités récentes nous font parfois douter de cet ensemble de valeurs. On parle de centre-ville en déprise. On parle aussi de sentiment d’insécurité, vis-à-vis de son voisin. Les récents débats sur la place des femmes dans notre société nous prouvent encore une fois que les espaces publics ne sont pas toujours perçus comme des espaces de convivialité. Aussi, certaines communes ont fait parler d’elles avec la mise en place d’un mobilier assez particulier. En effet, des bancs, potelets ou autres éléments de mobilier avaient été mis en place pour repousser les sans-abris. Si le mobilier urbain, comme nous le constatons ici, peut exclure, son utilité première est avant tout l’inclusion, dans le respect de la définition démocratique de l’espace public, car en effet, les gens ont envie de vivre ensemble dans l’espace public !
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