Après avoir réalisé une série de photos documentaires sur les sèches-mains, l’artiste Samuel Ryde s’attaque désormais à un objet urbain en voie de disparition : les cabines téléphoniques. Si elles ont quasiment disparu de la carte en France, il en reste davantage Outre-Manche, où vit le photographe.

Une idée pas si nouvelle pour Samuel Ryde, qui avait choisi le même objet comme sujet de sa toute première publication sur Instagram. Les cabines téléphoniques le fascinent particulièrement puisque, plus que la simple communication, « elles reflètent la psyché humaine et notre habilité à oublier ce que nous avons aimé par le passé et que nous ignorons désormais« .

Il pointe notamment du doigt la différence entre les célèbres cabines rouges, adorées de la plupart des citadins et notamment des enfants, et les cabines plus modernes. Celles-ci représentent au contraire une sorte de déclin urbain, et sont associées à des pratiques illicites, comme la consommation de drogues. La dimension de communication n’a cependant pas totalement disparu de ces objets, et on peut retrouver des mots, parfois entre amoureux, dispersés dans celles-ci. De plus, certaines villes réfléchissent à les convertir pour répondre à des enjeux plus contemporains.

Un projet qui nous motive à être plus attentifs à nos environnements urbains, dans lesquels chaque objet possède des significations et des histoires très riches, qui n’attendent que d’être explorées.

Si vous souhaitez découvrir le reste du travail de Samuel Ryde, rendez-vous sur son site internet ou directement sur son profil Instagram en cliquant sur le lien ci-dessous :

Samuel Ryde (@SamuelRyde) | Twitter