La mondialisation a en effet permis la diffusion de produits exotiques en Europe ou la promotion de la cuisine française en Asie. Mais en plus d’être un élément indispensable dans nos vies, la cuisine est aussi un marqueur d’identité. Je mange donc je suis, le burger est associé à la malbouffe américaine et les sushis au Japon. Cette même mondialisation a engrangé une diaspora culturelle culinaire à travers les plus grandes mégalopoles mais aussi dans toutes les villes accueillant des étrangers.

Avec les courants migratoires les villes ont modifié leur maillage urbain pour accueillir d’autres populations. Intégrées ou non, les traditions culinaires restent une partie intégrante du quotidien. Souvent rassemblées dans un même quartier, les restaurants et supermarchés sont le reflet de ces cultures. Enseignes lumineuses, cafés typiques ou affiches en langues étrangères, la nourriture rassemble et met en lumière différentes communautés. Elles sont des enclaves omniprésentes dans une rue ou encore un quartier entier au sein des villes. Chine, Maghreb ou encore Italie, les saveurs du monde attirent et attisent la curiosité. Alors comment la gastronomie est-elle devenue un marqueur identitaire urbain ?

Gastronomie et appropriation urbaine

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